LA REDÉFINITION DU COUPLE ET DES RAPPORTS HUMAINS (LES CHANSONS D'AMOUR, 2007)
Fiche technique
- Titre : Les Chansons d'amour
- Réalisation : Christophe Honoré
- Scénario : Christophe Honoré et Gaël Morel
- Son : Guillaume Le Braz
- Musique originale : Alex Beaupain
- Images : Rémy Chevrin
- Montage : Chantal Hymans
- Décorateur : Samuel Deshors
- Production : Paolo Branco pour Alma Films, en association avec Flach Film, la participation du Centre national de la cinématographie, la participation de Canal+ et de Ciné Cinémas
- Distribution : Bac Films (2007)
- Pays d'origine : France
- Durée : 100 minutes
- Date de sortie : 23 mai 2007 (France et Belgique)
Le film contient de nombreuses références cinématographiques. Par ses chansons, interprétées par les acteurs, c'est un hommage explicite aux films musicaux de Jacques Demy, notamment Les Parapluies de Cherbourg, dont il reprend le découpage en 3 actes: le départ, l'absence et le retour.
L'idée de départ du réalisateur a été de partir d'un matériau musical préexistant, des chansons d'un album d'Alex Beaupain (Garçon d'honneur, 2005).
Christophe Honoré pimente le badinage, l’amour se fait à trois. Un chassé-croisé cocasse s’improvise sous l’édredon où chacun tente de trouver sa place, la plus érotique qui soit. Manège osé et plein d’insouciance à la fois, où Honoré s’amuse à chambouler les codes du cinéma et les combinaisons de la chair. L’amour libre, comme on disait naguère ? Pas tout à fait. Plutôt l’amour sans tabous, mais avec de nouvelles règles, de nouvelles formes de cinéma, d’abord fondées sur le jeu. Car sans jeu, point de jeunesse. Ce couple-là, Honoré y tient et le soigne jusqu’au bout. L’élan, la pirouette, le ping-pong verbal animent la plupart des chansons du film, dialogues vifs et espiègles à deux ou à trois pour des jeux tour à tour galants, cruels, vicieux (« du bout de ta langue/nettoie-moi partout ») ou mélancoliques. Un dimanche de la vie, c’est toute la famille de Julie réunie au complet autour de la galette des Rois qui se lance dans une complainte magnifique sur la pluie qui tombe à Paris.
Les références à La Nouvelle Vague
Pour bien comprendre le film, il faut connaitre le mouvement cinématographique de la Nouvelle Vague qui a eu une influence capitale dans le cinéma français. Cliquez ici pour obtenir certaines informations sur les origines de ce mouvement.
Un autre concept essentiel à connaitre pour discuter du cinéma de Christophe Honoré, mais aussi pour tous les réalisateurs/-trices dont nous allons parler est le concept d'auteur. Cliquez ici pour obtenir des informations à ce sujet.
La comédie musicale: exprimer des choses graves en musique
Comme l'indique l'article "The Demy Revival", certains réalisateurs français ont utilisé le genre de la comédie musicale pour parler de sujet graves de la société contemporaine.
L'idée de départ du réalisateur a été de partir d'un matériau musical préexistant, des chansons d'un album d'Alex Beaupain (Garçon d'honneur, 2005).
Christophe Honoré pimente le badinage, l’amour se fait à trois. Un chassé-croisé cocasse s’improvise sous l’édredon où chacun tente de trouver sa place, la plus érotique qui soit. Manège osé et plein d’insouciance à la fois, où Honoré s’amuse à chambouler les codes du cinéma et les combinaisons de la chair. L’amour libre, comme on disait naguère ? Pas tout à fait. Plutôt l’amour sans tabous, mais avec de nouvelles règles, de nouvelles formes de cinéma, d’abord fondées sur le jeu. Car sans jeu, point de jeunesse. Ce couple-là, Honoré y tient et le soigne jusqu’au bout. L’élan, la pirouette, le ping-pong verbal animent la plupart des chansons du film, dialogues vifs et espiègles à deux ou à trois pour des jeux tour à tour galants, cruels, vicieux (« du bout de ta langue/nettoie-moi partout ») ou mélancoliques. Un dimanche de la vie, c’est toute la famille de Julie réunie au complet autour de la galette des Rois qui se lance dans une complainte magnifique sur la pluie qui tombe à Paris.
Les références à La Nouvelle Vague
Pour bien comprendre le film, il faut connaitre le mouvement cinématographique de la Nouvelle Vague qui a eu une influence capitale dans le cinéma français. Cliquez ici pour obtenir certaines informations sur les origines de ce mouvement.
Un autre concept essentiel à connaitre pour discuter du cinéma de Christophe Honoré, mais aussi pour tous les réalisateurs/-trices dont nous allons parler est le concept d'auteur. Cliquez ici pour obtenir des informations à ce sujet.
La comédie musicale: exprimer des choses graves en musique
Comme l'indique l'article "The Demy Revival", certains réalisateurs français ont utilisé le genre de la comédie musicale pour parler de sujet graves de la société contemporaine.
Jeanne et le garçon formidable (Ducastel et Martineau, 1998) aborde le problème du SIDA dans une comédie chantée.
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Les influences de la Nouvelle Vague et du cinéma de Jacques Demy dans l'oeuvre d'Honoré
L'article "The Demy Revival" poursuit en expliquant les influences qui ont construites les cinéma d'Honoré dès ses débuts
L'article "The Demy Revival" poursuit en expliquant les influences qui ont construites les cinéma d'Honoré dès ses débuts
Dans son premier film 17 Fois Cécile Cassard (2002) Christophe honoré fait référence à Demy à travers le nom de son héroïne, qui emprunte à deux personnages des films de Demy (Roland Cassard et Cécile).
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Son film Dans Paris (2006) a de nombreux points communs avec Les Chansons... notamment une même facçon de filmer la ville de Paris, avec des mouvements de caméra vifs et une grande liberté de ton. On retrouve une grande influence de la Nouvelle Vague et de Godard dans ce film.
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Dans Les Chansons...Honoré utilise l'arrêt sur images pour les scènes de l'enterrement de Julie afin de créer une distance entre le spectateur et l'action. Il emprunte la technique au film de Truffaut Les 400 coups.
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Quels éléments (cinématographiques ou thématiques) de la Nouvelle Vague trouve-t-on dans ces 2 scènes du film?
D'après vous, quels éléments participent à la construction identitaire du personnage d’Ismaël dans le film? |
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Les Chansons d'amour: un film moins libre qu'il n'y parait?
Dans le texte "The Demy Revival", l'auteur critique le film d'Honoré sur sa représentation de la sexualité. Selon lui, le film s'intéresse essentiellement à la subjectivité masculine ainsi qu'à l'évolution du personnage d'Ismaël. Les personnages féminins n'ont pas vraiment l'opportunité d'explorer leur sexualité de la même manière que les personnages masculins. EÊtes-vous d'accord avec l'auteur lorsqu'il parle de "regressive vision of female sexuality"?
Pensez-vous, comme l'auteur, qu'il soit aujourd'hui encore plus difficile de parler de lesbianisme que d'homosexualité masculine au cinéma?
Êtes-vous d'accord avec l'auteur loesqu'il qualifie le film de "bourgeois-bohemian cinema, presenting a straightened-out rendition of Queer, strategically deploying bisexuality to indicate the present acceptability of metropolitan non-conformity"?
Que pensez-vous de la critique que fait l'auteur sur la représentation qui est faite de la société contemporaine (surtout la classe moyenne et le multiculturalisme) dans le film?
Dans le texte "The Demy Revival", l'auteur critique le film d'Honoré sur sa représentation de la sexualité. Selon lui, le film s'intéresse essentiellement à la subjectivité masculine ainsi qu'à l'évolution du personnage d'Ismaël. Les personnages féminins n'ont pas vraiment l'opportunité d'explorer leur sexualité de la même manière que les personnages masculins. EÊtes-vous d'accord avec l'auteur lorsqu'il parle de "regressive vision of female sexuality"?
Pensez-vous, comme l'auteur, qu'il soit aujourd'hui encore plus difficile de parler de lesbianisme que d'homosexualité masculine au cinéma?
Êtes-vous d'accord avec l'auteur loesqu'il qualifie le film de "bourgeois-bohemian cinema, presenting a straightened-out rendition of Queer, strategically deploying bisexuality to indicate the present acceptability of metropolitan non-conformity"?
Que pensez-vous de la critique que fait l'auteur sur la représentation qui est faite de la société contemporaine (surtout la classe moyenne et le multiculturalisme) dans le film?
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